CHAPITRE I : LA VISION
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Dominique et Bruno Legaignoux ont appris l'art de naviguer dès l'âge de
10 ans sur la côte bretonne.
Très tôt ils commencèrent à courir sur dériveur et devinrent Champions de France
Junior en 1979.
Après 10 ans de compétition sur dériveur (Optimist, Vaurien, Laser, 420, 470), ils
décidèrent de ne plus naviguer que pour le plaisir |

Bruno sur sa planche maison en bois-époxy
1982
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 Dominique
surfait principalement sur le spot de La Torche, bien connu depuis pour avoir accueilli
plusieurs Funboard World Cups.
En même temps ils préparaient leurs bateaux pour réaliser leur rêve: un tour du monde
à la voile.
Dominique (à gauche) en Casamance - Senegal
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Le catamaran de Bruno juste avant le Grand Départ
4 planches à voile et surfs étaient fixées sur le pont
Après un an de croisière hauturière, ils se retrouvèrent au Sénégal.
La vie était belle, ils passaient des heures à discuter de voiles à haut
rendement et d'engins de vitesse, une de leurs passions. |
Au début ils envisageaient de fabriquer des voiles épaisses
pour leur futur bateau de croisière, puis ils en vinrent aux cerfs-volants comme une
extension naturelle des ailes inclinées. |

Esquisses de Dominique - 1983
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Ils se rappelaient de Jacob's Ladder, un catamaran tiré par un train de
cerfs-volants, vu à la Semaine de Vitesse de Brest. Puisque ce bateau était plus rapide
qu'un bateau identique équipée d'un gréement classique performant (Tornado), les
cerfs-volants étaient certainement une alternative aux voilures performantes, chères et
complexes qu'ils envisageaient jusqu'alors.
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Un autre gréement les inspira. Il était à mi-chemin entre la voile de
planche et le cerf-volant.
Il fut breveté et fabriqué par le breton Roland Le Bail en 1982. L'objectif principal de
ce système appelé BirdSail était de sustenter le pilote dans le but de réaliser de
plus hauts et plus longs sauts qu'avec une planche à voile normale. Mais son principal
défaut résidait dans l'impossibilité de faire des ailes de grande taille.
Quelqu'un en utilisait une régulièrement dans la Baie de Hann à Dakar lorsque les
Legaignoux démarrèrent leur projet de voile cerf-volant. |
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De tout ceci, il n'est pas difficile de deviner quelle devint leur Vision:
une planche, une voile cerf-volant.
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Dominique - Mi-1984
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Ni l'un ni l'autre n'ayant jamais fait voler un cerf-volant
pilotable, ils commencèrent par fabriquer une maquette pour comprendre la théorie,
notamment comment il était possible de remonter au vent.
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Dessin officiel du brevet
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Les avantages des cerfs-volants comme voiles leur apparurent très vite,
aussi leur objectif devint de développer une aile adaptée à un usage marin. |
All photos are © copyright WIPIKA, D&B Legaignoux.
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