CHAPITRE II : LA NAISSANCE D'UNE AILE MARINE
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Dominique lors de son premier test de navigation, avec un cerf-volant 2
lignes et l'annexe du catamaran.
Dakar Mai 1984 |
Premier train dû à l'influence de Jacob's Ladder.
Bruno lançant le train
Dakar Juin 1984 |

Pour permettre le décollage de ce train, une barre de contrôle d'un mètre
de long équipée d'enrouleurs de lignes avait été construite
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Après quelques mois de travail, ils se rendirent
compte qu'une structure gonflable serait idéale et que les trains n'étaient pas une
bonne solution.
Pour fabriquer de plus grands cerfs-volants, ils devaient rentrer en Bretagne, donc
abandonner leur tour du monde... Ainsi firent-ils
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Première glisse avec une aile gonflable
unique et des skis. Octobre
1984 |
Ils firent leurs premiers essais de glisse avec des planches mais les
trains étaient difficiles à lancer et ils trouvèrent les skis nautiques plus faciles.
De plus la puissance des ailes était si grande qu'ils firent des skis très petits dans
une optique de liberté maximale.
Ils participèrent à leur première Semaine de Vitesse à Brest en Avril 1985 et
obtinrent le Prix de l'Ingéniosité. Ils participèrent à deux autres semaines de
vitesse en 1986. |
Leur but était de convaincre un fabricant de planches de lancer ce sport.
Malheureusement il était beaucoup trop tôt. Le marché de la planche à voile atteignait
des sommets et tout le monde la considérait comme la glisse ultime.
A cette époque, leurs ailes n'étaient que des protos et ils ne remontaient pas au vent
en planche ou en ski, aussi travaillèrent-ils encore des années sur les ailes, les
planches et les engins.
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Dominique prêt pour un test
L'ancêtre du Big Foot ! Septembre
1985
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Une petite partie des prototypes Legaignoux
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Ils testèrent aussi un tas d'autres utilisations, essayant de trouver
des marchés plus réceptifs.
En 1985 et 86 ils construisirent leurs ailes les plus performantes, à très grand
allongement et 100% double-surface. Mais elles étaient lourdes, spécialement mouillées,
et surtout elles étaient instables, ce qui obligeait à un contrôle permanent, bien sûr
impossible lors des chutes.
Ils sentaient que le sport pourrait croître beaucoup plus vite si l'aile était stable. |

Bruno fait une démonstration à La Torche en 1987 durant la World Cup avec la
plus grande aile qu'ils aient fabriqué: 17m².
Quand cette photo fut prise, le vent était trop faible pour permettre aux funboarders de
courir. Ils attendaient sur la plage.
Il était possible de skier avec 5-6 noeuds de vent, mais la limite était la
capacité de l'aile à redécoller de l'eau dans des vents aussi légers.
Finalement après une longue recherche et presque une centaine de prototypes, leur dessin
devint en 1988-89 une aile vraiment stable.
Elle était également plus légère (simple surface) et plus facile à décoller et
contrôler . |

Elle était presque prête pour une production en série mais
l'aptitude à remonter au vent de leurs planches et de leurs skis n'était pas encore
suffisante pour lançer le sport.
Bien sûr ils avaient fabriqué une bonne dizaines d'engins divers capables de remonter au
vent, mais ils les jugeaient trop grands, lourds et chers. Leur leitmotiv: moins de 2m et
10kg.
Attaché à la poutre avant du catamaran rigide de 3ml,
l'aile rend facile la mise à l'eau du cata par un homme
seul (à essayer par vent stable uniquement!)
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All photos are © copyright WIPIKA, D&B Legaignoux.
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